Mortimer arrive au chemin de la Geneste. 

Edifice Protégé PLU 2002 (murs).

Le panneau "chemin de la geneste" existe encore (sous forme modernisée).

Mortimer nous joue un peu les Maigret en balade avec sa pipe et son "bon sang !" rappelle Raymond Soupleix. Il a ici un air de père tranquille en promenade. Du coup le choix de Jacques Morel pour l'adaptation radiophonique nous paraît particulièrement judicieux, quand on pense au rôle de "Julien Fontanes, Magistrat", que l'acteur interprètera beaucoup plus tard pour la télévision. Jacobs aimait bien les romans policiers (en tous cas Conan Doyle, Gaston Leroux, Maurice Leblanc, mais pas Agatha Christie. Voir Le monde d'Edgar P. Jacobs et les cahiers de la bande dessinée à la page sources). Si le scénario de SOS Météores navigue entre la SF et le polar, "l'affaire du collier" sera un vrai polar...et du coup un peu décevant!

A droite vers le fond on voit le chemin de la Geneste, à gauche vers le fond la rue Collin Mamet. A gauche vers l'avant on devine la rue Louis Massotte. Sur la droite se trouve la rue de la ferme invisible sur la photo. Jacobs a un peu triché avec la perspective de façon à mieux faire comprendre la géographie des lieux. La plupart des photos de E.P.Jacobs sont prises au 50 mm, mais ici c'est un super grand-angle qu'il nous donne à voir.
Le carrefour et les environs ont bien changé, comme on peut le constater en comparant les cartes IGN entre 1959 et1991 (cliquez sur la mappemonde en bas de page). La maison existait déjà en 1971. Les tempêtes des 26 et 27 Décembre 1999 ont fait tomber certains des arbres visibles sur la photo précédente (en particulier les conifères situés au niveau du panneau "voie sans issue".

	Nous n'avons pas pu retrouver trace de ces maisons, dont l'existence est pourtant attestée par Jacobs lui même : De l'autre côté, longeant le champ d'aviation, il y avait ces ruines qui dataient des bombardements, et les ruines, c'est du pain béni pour un dessinateur de science-fiction ! (livre de F.Rivière, cf sources).
	Il est bien difficile de reconnaître cette route aujourd'hui (rue Collin Mamet). Les maisons en ruine ont dû être détruites peu de temps après la venue de Jacobs. Le mur de droite a existé plus longtemps : jusqu'à la construction du lycée franco-allemand (dans les années 80). On en devine l'entrée à droite. Au fond la rue de la ferme (construction vers 1970).

 

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